Vous planifiez votre premier voyage en Asie du Sud-Est et souhaitez tout savoir pour bien vous préparer ? Vous êtes sur la bonne page !
Après avoir passé 8 mois en Asie du Sud-Est, nous avons décidé de partager avec vous tout ce que nous avons appris. Que vous rêviez de visiter les temples anciens d’Angkor, de vous perdre dans les rizières du Vietnam ou de plonger dans les eaux cristallines des îles thaïlandaises, une bonne préparation est essentielle pour profiter pleinement de votre séjour. Cela commence par les formalités administratives, les vaccinations nécessaires et les précautions à prendre pour voyager en toute sécurité.
Dans cet article, nous allons répondre à toutes vos questions : quels vaccins prévoir pour l’Asie du Sud-Est ? Quel budget ? Comment éviter d’attraper la Dengue ?
Si nous avons omis quelque chose qui vous semble important, posez vos questions dans l’espace commentaire, et nous y répondrons !
Préparation obligatoire avant son départ pour l’Asie du Sud-Est
Vaccins et précautions sanitaires
Avant de partir en Asie du Sud-Est, il est crucial de vérifier les vaccinations recommandées et obligatoires selon les pays visités. Pour cela, rendez-vous dans un centre spécialisé en vaccinations pour voyageurs, ou consultez votre médecin généraliste.
Voici les vaccins qu’il vous faudra prévoir selon les pays d’Asie visités :
- Fièvre jaune : Ce vaccin n’est pas obligatoire, mais peut-être demandé dans la mesure où vous arrivez d’un pays où la maladie est présente, notamment dans certaines zones d’Afrique ou d’Amérique du Sud. Pour l’Asie du Sud-Est, bien que la fièvre jaune ne soit pas endémique, elle peut être requise à l’entrée en Indonésie si vous venez d’une zone touchée par cette maladie
- Typhoïde : Les risques liés à la typhoïde sont plus répandus dans des pays comme le Vietnam, le Cambodge, la Thaïlande, le Laos, et l’Indonésie, où l’hygiène alimentaire peut être insuffisante. La consommation d’eau et de nourriture contaminée peut augmenter les risques d’infection.
- Hépatite A : recommandé si vous vous rendez dans des pays à haut risque de contamination par l’eau ou les aliments, tels que le Cambodge, le Vietnam, et le Laos.
- Hépatite B : Le risque est particulièrement élevé dans des pays comme la Thaïlande, les Philippines, et l’Indonésie, où les contacts médicaux ou les pratiques comme les tatouages peuvent augmenter la probabilité d’infection.
- Encéphalite japonaise : transmise par les moustiques dans les zones rurales, représente un risque majeur au Vietnam, au Cambodge, et en Birmanie.
En échange de toutes ces magnifiques piqûres, vous aurez le droit à une jolie carte !
Si possible, planifiez vos vaccinations la veille d’un week-end ou d’une journée non travaillée. Certains vaccins peuvent provoquer des effets secondaires semblables à une grippe. Vous pourriez être dans un mauvais état pendant au moins une journée.
Obtenir les visas et formalités d’entrée
Ne faites pas comme nous ! Prenez bien le temps de faire votre demande de visa au moins 15 jours avant votre départ pour éviter tout stress inutile, surtout pour le Vietnam, où nous avons eu le plus de difficultés. L’administration peut être lente et il suffit parfois d’une petite erreur, comme une mauvaise photo ou une carte d’identité mal lue, pour que vous soyez obligé de tout recommencer. Le coût d’un visa varie selon les pays, mais se situe généralement entre 25 et 30 euros. Pensez aussi à vérifier que votre passeport est valide au moins 6 mois après votre date de retour et qu’il n’est pas abîmé, car ils sont très stricts là-dessus. Assurez-vous également d’avoir suffisamment de pages libres dans votre passeport.
Petit rappel pour la route : un visa est valable 30 jours, 60 jours, ou 90 jours et non 1 mois. C’est bête, mais on peut facilement se tromper d’un jour en planifiant un voyage du 30 au 30 du mois suivant, par exemple.
Prévoyez une bonne assurance santé voyage
Prévoyez une bonne assurance santé voyage ! Ne pas en prendre serait vraiment imprudent, même si vous partez en Asie du Sud-Est. Là-bas, tout est payant, et une simple hospitalisation peut vous coûter cher. Certains pays, comme Singapour ou la Malaisie, n’acceptent même pas les voyageurs sans assurance qui couvre les frais médicaux, notamment en cas de COVID-19. Nous voyageons régulièrement depuis maintenant trois ans, et nous avons toujours pris une assurance santé.
On est assurés chez Chapka, qui propose des solutions adaptées à la durée de votre séjour. Si vous partez plus de trois mois, leur formule Cap Aventure est parfaite, et pour des séjours plus courts, Cap Assistance 24/24 offre une couverture idéale. Vous ne voulez vraiment pas vous retrouver à devoir payer des milliers d’euros parce que vous avez sous-estimé les risques.
D’autres astuces pour bien préparer son voyage en Asie du Sud-Est
Prévoir une bonne trousse de médicaments
Avec Joyce, nous sommes très prévoyants, peut-être un peu trop parfois, mais pendant nos huit mois en Asie, cette attitude nous a bien servis !
Avant de partir, demandez à votre médecin qu’il vous prescrive de quoi faire une petite trousse d’urgence. Vous allez forcément en avoir besoin pour vos maux de tête, votre coup de fatigue et l’inévitable diarrhée !
Assurez-vous d’emporter des antidiarrhéiques comme l’Imodium, car les troubles digestifs y sont fréquents. Des antihistaminiques, tels que la cétirizine, seront également utiles en cas de réactions allergiques. Prévoyez des antipyrétiques comme le paracétamol ou l’ibuprofène pour faire baisser la fièvre et soulager les douleurs, ainsi que des antibiotiques à large spectre, en accord avec votre médecin, pour traiter d’éventuelles infections.
N’oubliez pas d’inclure des pansements, une solution désinfectante et une crème antibiotique pour soigner les petites blessures, ainsi que des sachets de réhydratation orale, indispensables au vu du climat !
En option, vous pouvez aussi acheter de la mélatonine, très pratique pour lutter contre les effets du décalage horaire.
Il est préférable d’acheter votre anti-moustique à l’arrivée pour vous assurer qu’il soit adapté aux moustiques tigres locaux.
Et SURTOUT, n’achetez pas de traitement antipaludéen. Au mieux, ils ne sont pas efficaces, au pire, vous pourriez subir de graves effets secondaires.
Des applications mobiles à télécharger
L’Asie du Sud-Est est à la pointe de la technologie ! Même des îles comme Bali. Pour vos déplacements en taxi ou la livraison de nourriture (même vos courses), voici quelques applications que vous apprécierez tout particulièrement, et disponibles sur tous les smartphones :
- Grab : C’est l’équivalent de Uber en Asie du Sud-Est. Grab permet de commander des taxis, des motos-taxis, et même de se faire livrer de la nourriture. Très populaire dans des pays comme la Malaisie, la Thaïlande, le Vietnam et le Cambodge. La géolocalisation est très pratique et vous pourrez réserver en direct votre transport, payable à l’avance avec une carte bancaire (on conseille les cartes jetables des banques en ligne). Vous n’aurez plus à négocier votre taxi !
- Gojek : Similaire à Grab, Gojek est principalement utilisé en Indonésie. Il propose des services de transport, de livraison de nourriture, et bien plus encore.
- 12Go Asia : l’application idéale pour la réservation de transports en Asie. Elle vous permet d’acheter en ligne, à l’avance, vos billets pour divers moyens de transport tels que les bus, ferries, vans, transferts, et vols.
- Foodpanda : Très populaire dans de nombreux pays d’Asie du Sud-Est, Foodpanda vous permet de commander de la nourriture auprès de restaurants locaux et de la faire livrer à votre emplacement. Et en plus, il y a des promos absolument tout le temps !
- WhatsApp : les asiatiques, et surtout les professionnels comme les guides ou les chauffeurs privés, utilisent essentiellement cette application pour communiquer. Compilé à un bon Google Trad ou DeepL, vous pourrez communiquer facilement avec n’importe qui (en anglais of course !)
L’apprentissage des langues
Alors, non, on n’attend pas de vous que vous sachiez parler le Vietnamien ou le Thaïlandais en quelque semaines !
Vous seriez peut-être surpris que même dans les régions les plus reculées du pays, vous trouverez toujours quelqu’un qui parlera anglais. Pour la Street Food, bien souvent, ce sont des personnes qui n’ont pas eu le chance d’avoir été à l’école. En revanche, le langage des signes (dans le sens non-conventionnel du terme) est universel. Le vendeur ou la vendeuse arrivera toujours à vous comprendre.
Il est bien sûr appréciable de connaître les mots de base : “Bonjour”, “Merci” et éventuellement, “Pas de chili !”
Pensez aussi à utiliser DeepL et GoogleTrad, qui sont très efficaces également pour communiquer.
Se renseigner sur les normes culturels pour chaque pays
Chaque pays a ses propres traditions et normes culturelles, et les connaître peut enrichir votre expérience. Par exemple, lors de la visite de temples ou de lieux sacrés, il est crucial de s’habiller modestement. Prévoyez des vêtements couvrants, comme des pantalons longs et des chemises à manches longues, ainsi qu’un foulard ou un châle pour couvrir vos épaules si nécessaire.
Les précautions pour ne pas attraper la Dengue en Asie
Et c’est aussi valable pour tous les virus transmissibles par piqûre de moustique.
En plus d’acheter un antimoustique adapté sur place, privilégiez des vêtements amples et longs, surtout le matin et le soir, car le moustique tigre, principal vecteur de la dengue, est le plus actif durant ces périodes. Évitez de traîner près des points d’eau stagnante où ces insectes se reproduisent. Lorsque vous choisissez un logement, optez pour des endroits équipés de moustiquaires pour garantir votre protection pendant la nuit.
Assurez-vous également de vider régulièrement les récipients d’eau et de ne pas laisser de déchets susceptibles de retenir l’humidité. En cas de forte fièvre et de douleurs musculaires soudaines, ne prenez pas de risques : rendez-vous immédiatement dans un centre hospitalier pour un examen médical.